FREAK ORLANDO

Antiquité de supermarché, Moyen Âge en zoning industriel, Inquisition nazie et foires aux monstres modernes: Orlando traverse les siècles et les catégories de genre aux côtés des «freaks» de chaque époque. Une œuvre camp, divisée en cinq segments non narratifs, inspirée par le récit homonyme de Virginia Woolf.

 

Avertissement : Certaines productions d’Ulrike Ottinger, comme par exemple Freak Orlando, peuvent renforcer ou perpétuer des stéréotypes, soulevant des enjeux de représentation et d’appropriation. Les personnes dont les expériences de genre, de sexualité, d’ethnicité, de couleur de peau ou de morphologie n’étant pas considérées comme la norme dans la société peuvent trouver son travail offensant.

 

Dans le cadre de Theatrum Mundi, de jeunes artistes et cinéastes ont été invités à s’intéresser au travail d’Ulrike Ottinger.

 

Le 10 décembre, Cinema RITCS projettera Magnus Opum Freak Orlando d’Ottinger pour discuter du film avec des cinéastes en herbe. Les théoriciens du cinéma Wouter Hessel (Cinema RITCS) et Ernest Mathijs (Université de Colombie-Britannique à Vancouver) présenteront et lanceront une discussion sur le travail d’Ulrike Ottinger, suivie d’un débat animé. L’événement est ouvert à tous.

 

Ernest Mathijs est professeur en études cinématographiques et médiatiques à l’Université de Colombie-Britannique. Il étudie le cinéma culte, le cinéma de genre, David Cronenberg et l’horreur européenne. Il a écrit sur la réception du cinéma numérique et de la fantasy (Le Hobbit et Le Seigneur des anneaux), sur le cinéma belge, la téléréalité Big Brother, Thomas Pynchon, Joseph Beuys, The Room, et sur l’activisme et le jeu d’acteur de Delphine Seyrig.