ALIEN INVASION | Offscreen
L'invasion extraterrestre est l'une des intrigues les plus courantes dans le cinéma de science-fiction. Le principe est simple : que se passe-t-il lorsqu'une présence extraterrestre est animée d'intentions hostiles à notre égard ? Le cinéma américain des années 1950 a connu un premier boom grace au sous-genre alien invasion. A noter que les invasions extraterrestres ne sont pas uniquement l'apanage de gigantesques vaisseaux spaciaux réduisant nos monuments célèbres en poussière comme c'est le cas par exemple dans "La Guerre des mondes" ou "Independence Day". Les extraterrestres peuvent se montrer beaucoup plus perfides et même difficilement détectables comme on peut le voir dans les films de terreur psychologique imbibés de paranoïa que sont "L'Invasion des profanateurs de sépultures" ou "Invasion Los Angeles" de John Carpenter.
De par leur naïveté, les jeunes adolescents semblent être les cibles favorites de la vermine venue de l'espace. Dans "Terreur extraterrestre", un film culte à redécouvrir de toute urgence, quelques adolescents en randonnée dans les montagnes ont le malheur de croiser une créature extraterrestre qui tire des projectiles aux allures de frisbees pour vider les malheureuses victimes de leur sang. "The Faculty" se déroule dans un collège américain typique dans lequel les élèves soupçonnent le corps professoral d'avoir été vampirisé par des envahisseurs extraterrestres.
WITHOUT WARNING
De la science-fiction d'exploitation dans toute sa splendeur. Greydon Clarck ("Satan’s Cheerleaders"), cinéaste autodidacte, a tiré le meilleur d'un tout petit budget, d'un casting aux faciès célèbres (Martin Landau, Jack Palance, David Caruso, Neville Brand, Cameron Mitchell) et d'un E.T malveillant dans ce précurseur de "Predator".
THE FACULTY
La collaboration entre le cinéaste Roberto Rodriguez ("El mariachi") et le scénariste Kevin Williamson ("Scream") résulte en un succulent hommage aux films-B, sorte de croisement entre "The Breakfast Club" et "L'Invasion des profanateurs de sépultures", truffé de clins-d'yeux ironiques, de citations et de clichés propres au genre.