OH MY GOD! | Offscreen
De temps à autre, nous programmons dans la série B à Z un film tellement bizarre qu’on en reste bouche bée et qu’on ne peut plus dire que « Oh My God !» … Et cette fois, nous en avons même deux.
Meurtres sous contrôle est l’un de ces films uniques et non stéréotypés des années 1970 tel qu’on en fait plus. Ce petit chef-d’œuvre du réalisateur américain de films de genre Larry Cohen (Le Monstre est vivant, Épouvante sur New York) raconte une histoire marginale de théories de conspiration, de meurtres en série, de folie religieuse, d’enlèvements d’extraterrestres et d’un Messie meurtrier habité d’un plan pervers. Le film est une combinaison éblouissante de thriller paranoïaque, d’horreur et de science-fiction et est parsemé de scènes sinistres de terrorisme métropolitain tournées dans les quartiers les moins recommandables du New York du milieu des années 1970.
Looney Tunes rencontre Beckett dans La neuvième configuration, l’un des films américains les plus originaux et les plus remarquables de ces 60 dernières années. Cette histoire sans pareille est structurée tout à fait librement, avec toute une série de personnages mémorables. Stacy Keach joue le rôle principal du colonel Vincent Kane, un ex-Marine nommé psychiatre dans un établissement pour patients indisciplinés. Jason Miller, accompagné de son acolyte Joe Spinell, veut mettre en scène une production de Hamlet où un chien tiendrait le rôle principal. Robert Loggia a un trouble de la personnalité multiple. Scott Wilson joue le rôle d’un ancien astronaute qui a quitté la rampe de lancement juste avant une mission sur la lune. À la fois thriller théologique, satire sociale, comédie surréaliste et allégorie existentielle pour l’ère post-Vietnam et la génération de la guerre froide, des films comme celui-ci sont la raison pour laquelle le genre du « film culte » a été inventé.
MEURTRES SOUS CONTRÔLE
Un détective (Tony Lo Bianco) enquête sur une série de meurtres commis par des New-Yorkais lambda donnant tous comme seul motif de leurs actes « Dieu m’a dit de le faire ». Le cinéaste Larry Cohen mérite d’être mentionné aux côtés de John Carpenter et de Wes Craven dans le canon de l’horreur et ce film est certainement l’un de ses meilleurs.
LA NEUVIÈME CONFIGURATION
Un ex-marine est nommé directeur d’un établissement psychiatrique accueillant les vétérans du Vietnam. Là, il tente de réhabiliter les patients en les laissant vivre leurs fantasmes et leurs désirs les plus fous. Le réalisateur William Peter Blatty, auteur du classique de l’horreur L'Exorciste, a porté ici à l’écran son roman Twinkle, Twinkle, Killer Kane.