GAY HORROR | Offscreen
Du peplum au slasher, en passant par les films d'arts martiaux de la Shaw Brothers, de nombreux films de genre camp peuvent avoir une lecture homosexuelle sous-jacente, invisible par le grand public de l'époque mais qui devient plus évidente avec le recul et la libération des mœurs. C'est le cas de “A Nightmare on Elm Street II : Freddy's Revenge” de Jack Sholder, la suite donnée au film séminal de Wes Craven. D'abord jugé mineur, ce film est devenu cultissime grâce à son sous-texte gay qui de cryptique est devenu évident avec les années. Il complexifie le héros, son rapport à la sexualité, au corps ainsi que la symbolique de Freddy. Il en résulte une séquence de coming-outgore qui marquera l'histoire du cinéma d'horreur.
“Haute tension” d'Alexandre Aja ne contient aucun sous-texte et traite frontalement du désir qu'éprouve Cécile de France pour Maïwenn : un désir qui se manifeste de manière ultra violente et gore (avec les effets spéciaux de Giannetto “Zombie 2” De Rossi) et qui lancera la vague des french frayeurs (“A l'intérieur”, “Martyrs”...).
A NIGHTMARE ON ELM STREET PART 2: FREDDY'S NIGHTMARE
Jesse emménage dans la maison où Freddy Krueger a sévi dans le premier épisode. Ses rêve commence à être hantés par ce dernier : serait-il possédé par l'horrible Croquemitaine?
HAUTE TENSION
Marie est fortement attirée par Alex. Elles vont s'installer chez la famille de cette dernière afin de réviser leurs examens... mais un psychopathe débarque et le jeu de massacre commence!