BADASS BRONSON | Offscreen
Charles Bronson reste sans conteste un des durs à cuire les plus célèbres du cinéma. Son corps tout en muscles, son visage taillé dans le granit, ses expressions faciales minimalistes (prenez garde quand il plisse les yeux !) ont fait de lui un acteur qui s’exprime davantage par le physique que par la parole, un homme peu loquace qui laisse plutôt parler ses poings et ses révolvers. Né Dennis Buchinski en 1921 dans une famille pauvre d’immigrants lituaniens, Bronson commence par travailler dans une mine de charbon, et ne se tourne vers la comédie qu’après la Seconde Guerre mondiale. Il débute sa carrière au cinéma dans le Hollywood des années 1960 par quelques rôles secondaires d’importance (Les Sept Mercenaires, La Grande Évasionet Les Douze Salopards). C’est en 1968 qu’il prend ses galons d’acteur vedette lorsqu’il traverse l’Atlantique et se rend en Europe pour y tourner Il était une fois dans l’Ouest, chef d’œuvre du western spaghetti signé Sergio Leone, Adieu l’ami, thriller français dans lequel il partage l’affiche avec Alain Delon, et, enfin, Violent City de Sergio Solima, dans lequel il tient le rôle principal. Bronson était alors si populaire que les Français l’ont affublé du surnom « le sacré monstre » et que les Italiens le nommaient « il brutto » (le laid). Il retourne finalement aux États-Unis pour y conquérir le marché américain, ce qui l’amène à tourner dans Death Wish de Michael Winner.
Au milieu des années 1970, Bronson était un des acteurs les plus rentables au box-office (y compris en Asie et au Moyen-Orient). Michael Winner fera encore six fois appel à lui pour livrer quelques-uns des parangons de films d’action de série B, dont Death Wish 2 et, quelque dix années plus tard, le troisième volet de la trilogie. Bronson, agé de 64 ans, et dont la carrière était sur le déclin, accepte à contre-cœur de se prêter une nouvelle fois au jeu, et s’en sort grâce à son flair habituel, tandis que les réelles stars du film sont l’invraisemblable quantité inutile de violence gratuite, le nombre hallucinant de cadavres, et les gigantesques trous dans l’intrigue.
LE FLINGUEUR
Bronson dans le rôle d'un assassin solitaire et vieillissant qui engage un novice et lui apprend les ficelles du métier. Ensemble, ils forment une équipe de mercenaires de choc, jusqu'à ce que l'impitoyable cruauté du jeune homme mène à l'affrontement entre élève et instructeur.
LE JUSTICIER DE NEW YORK
Charles Bronson incarne Paul Kersey, un homme qui ne cherche pas la violence. Elle semble simplement le trouver. Lorsqu'il rend visite à un vieil ami à New York, il le découvre dans une mare de sang. Désormais, le vengeur silencieux doit une fois de plus mener la guerre contre la racaille criminelle de la ville, mais cette fois, il a emporté un petit arsenal de pistolets, de couteaux et de lance-roquettes.