EXOTIC EROTICA | Offscreen
Surfant sur le succès d’Emmanuelle (1974, Sylvia Kristel en exploration sexuelle à Bangkok), les producteurs de softcore n’arrivèrent jamais à étancher leur soif de films érotiques au cadre exotique. En Allemagne également, où le pinacle du film X tyrolien semblait avoir été atteint, on estima qu’il était temps de redescendre des joyeux alpages au niveau de la mer, pour la chaleur torride des plages et des îles tropicales.
En 1978, Hubert Frank, le roi incontesté du touche nichons et mont de Vénus, plante sa caméra sous le soleil des Seychelles pour un film plein de babes&boobs qui tente le périlleux équilibre entre la fantaisie sexuelle, la série familiale et le thriller criminel.
Le chanteur (!) allemand Christian Anders signe pour sa part un des films de sexploitation les plus marteaux jamais produits. C’est en tant que scénariste, réalisateur, producteur et acteur qu’il installe un camp d’amour en Grèce pour l’histoire bizarre d’une communauté hippie qui vénère une mystérieuse déesse du sexe. Baise gratuite non-stop, des morceaux de musique surréalistes, (composés pas Anders lui-même) qui deviennent de purs airs obsédants, tout cela combiné à la beauté indonésienne-néerlandaise Laura Gemser filmée sous toutes ses coutures : ce film trash brille tel un chef d’œuvre méconnu du mauvais goût.
ISLAND OF 1000 DELIGHTS
Passion, avarice, jeu de pouvoir et jolies pépées au paradis des Seychelles. Un accroc au jeu persistant perd sa femme lors d’un pari avec un propriétaire de casino melé à un mystérieux traffic d’esclaves blanc.