Unheimliches Österreich | Offscreen
"Unheimliches", mot allemand presque impossible à traduire littéralement. On dit qu’ il appartient au langage freudien, Freud étant en plus d’origine autrichienne. "Unheimliches" désigne un mélange d’étrangeté et d’inquiétude. D’inquiétante étrangeté... Un sentiment qui de toute évidence se dégage du cinéma autrichien de ces dernières années. Un cinéma qui est bien loin de "Sissi" et du romantisme nostalgique d’une feu Autriche impériale. Un cinéma qui peut-être inconsciemment, ou consciemment, se débat avec les démons d’un certain passé, pas si lointain que ça...
Le programme complet se trouve sur le site web du Cinéma Nova.
Angst
Un jeune sociopathe est libéré de prison. Seule sa voix aliénée nous accompagne dans son expédition meurtrière. Lorsqu’il tombe sur une maison isolée, il y tisse sa toile en attendant le retour des habitants. C’est alors que ses ardeurs sadiques bridées des années durant atteignent leur apogée, dans une éruption de sévices et de viols.
Im Keller (In the Basement)
Dans la cave... les Autrichiens satisfont leurs désirs les plus profonds et vivent leurs obsessions sans retenue : dépoussiérer des articles nazis, jouer au train électrique, ou encore pratiquer des actes sadomasochistes. La cave comme symbole de l’inconscient autrichien - drôle et triste, cet essai cinématographique restera dans la tête des spectateurs.
Einsvierzig + Der Ball (One Forty + The Prom)
"Einsvierzig" est un portrait bizarre et émouvant d’un nain d’1m40, sans la sympathie hypocrite dans laquelle on tombe souvent dans les documentaires sur des handicapés. Dans "Der Ball", un documentaire réalisé pendant les études de Seidl, il s’intéresse au bal des écoliers de Horn.
Hundstage (Dog Days)
Un mois d’août à Vienne. C’est la canicule annuelle, que l’on appelle plus communément "hundstage" (le jour des chiens). La banlieue viennoise grouille d’une humanité baignant dans une sueur malsaine. Les journées passent en se traînant en slip ou en bikini défraîchis, en attendant la tiédeur du soir où l’on se gave d’alcool, de sexe et de violence.
Ich Seh, Ich Seh (Goodnight Mommy)
La mère des jumeaux Lukas et Elias rentre d’un séjour à l’hôpital, le visage entièrement couvert de bandages. Les frères redoutent qu’un inconnu se cache derrière ce masque blanc. Le comportement froid et distant de la mère ne fait qu’augmenter leurs soupçons. Qui peut donc bien être cet imposteur ?
Einsvierzig + Der Ball (One Forty + The Prom)
"Einsvierzig" est un portrait bizarre et émouvant d’un nain d’1m40, sans la sympathie hypocrite dans laquelle on tombe souvent dans les documentaires sur des handicapés. Dans "Der Ball", un documentaire réalisé pendant les études de Seidl, il s’intéresse au bal des écoliers de Horn.
Im Keller (In the Basement)
Dans la cave... les Autrichiens satisfont leurs désirs les plus profonds et vivent leurs obsessions sans retenue : dépoussiérer des articles nazis, jouer au train électrique, ou encore pratiquer des actes sadomasochistes. La cave comme symbole de l’inconscient autrichien - drôle et triste, cet essai cinématographique restera dans la tête des spectateurs.
Angst
Un jeune sociopathe est libéré de prison. Seule sa voix aliénée nous accompagne dans son expédition meurtrière. Lorsqu’il tombe sur une maison isolée, il y tisse sa toile en attendant le retour des habitants. C’est alors que ses ardeurs sadiques bridées des années durant atteignent leur apogée, dans une éruption de sévices et de viols.
Ich Seh, Ich Seh (Goodnight Mommy)
La mère des jumeaux Lukas et Elias rentre d’un séjour à l’hôpital, le visage entièrement couvert de bandages. Les frères redoutent qu’un inconnu se cache derrière ce masque blanc. Le comportement froid et distant de la mère ne fait qu’augmenter leurs soupçons. Qui peut donc bien être cet imposteur ?
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