Groupies | Offscreen
Fin des années 1960 et début des années 1970, est apparu, à la suite de l'émergence de la culture jeune et de la contre-culture, le phénomène des groupies : un fan principalement féminin et fanatique des célébrités du pop-rock. Ce qui commence par de l'idolâtrie, les fantasmes sexuels et le jet de petites culottes et autres soutiens-gorge vers la scène, se termine parfois pour certains en coulisses dans les bras de celui ou celle qu'ils adulent. Les histoires suaves faites de sex, drugs and rock'n'roll, ont naturellement servies de source d'inspiration pour nombreux cinéastes B et Z, qui y virent une opportunité pour faire grand étalage de nudité.
"Groupie Girl" est un exemple typique du cinéma saucy britannique qui fut diffusé dans le quartier miteux de Soho : brûlant et coquin sans être jamais réellement explicite. Souvent le ton est à la comédie légère, mais ce film-ci opte pour une approche plus morose, type kitchen sink.
"Ich, Ein Groupie" est également un archétype du sexploitation imaginé par le producteur de la série "Schulmädchen" : une histoire comportant une morale, et dans laquelle la plantureuse Ingrid Steeger est l'héroïne de quantité d'aventures graveleuses de groupies, avant de porter l'attention sur les multiples dangers du sexe et des excès psychopharmaceutiques.
Groupie Girl
Une adolescente qui s'ennuie cherche à s'échapper de son environnement provincial, et suit le groupe hippie Opal Butterfly en tournée. Très vite, elle découvre que la vie d'une groupie n'est pas si glamour ou passionnante qu'elle se l'imaginait.
Ich, ein Groupie
Une belle et naïve anglaise tombe sous le charme du chanteur d'un groupe de rock psychédélique qui disparait au matin après une nuit lubrique. Amoureuse, elle cherche à le retrouver, entreprenant un voyage à travers l'Europe au cours duquel elle va enchaîner les cabrioles avec des Hell's Angels et des satanistes.